Les problèmes de la gencive altèrent fortement l’esthétique du sourire, qu’elle soit en récession ou hypertrophiée, mais aussi être largement handicapants en causant des inflammations et des infections.
Consulter un bon chirurgien-dentiste permet de mettre le bon diagnostic pour savoir quel genre de traitement il faut faire, une gingivectomie ou une correction de la récession gingivale.
Technique de gingivectomie
La correction de l’hypertrophie gingivale se fait par une gingivectomie. Cette procédure supprime les poches parodontales et redonne aux dents la même taille et un aspect esthétique.
Cette chirurgie des gencives est d’une part esthétique et fonctionnelle.
Quelles sont les principales techniques de correction du déchaussement ?
Les tissus traumatisés peuvent guérir spontanément dans les premiers stades de la rétraction gingivale.
Toutefois, la probabilité que cela se produise est très faible.
Dans la plupart des cas, des techniques chirurgicales doivent être utilisées. On distingue deux techniques chirurgicales principales :
- celles impliquant uniquement un déplacement gingival.
- celles qui combinent déplacement et modification de l’épaisseur.
Les premières impliquent le déplacement de la gencive actuelle.
Un exemple est le lambeau déplacé coronairement dans lequel le mouvement de la gencive vise à couvrir la racine exposée (cas 2).
Ce type d’intervention peut être réalisé sur une seule dent (cas 1 de rabat unique).
Lorsque plusieurs récessions voisines sont présentes, une zone plus large est opérée (un quadrant ; cas des lambeaux multiples 2).
La seconde combine le déplacement avec une greffe de tissu conjonctif prélevée principalement sur le palais.
L’épaisseur gingivale est ainsi augmentée.
Ces méthodes sont dites bilaminaires (cas 3).
Il peut y avoir des situations dans lesquelles l’épaississement gingival est effectué en premier et le déplacement plus tard (cas 4).
Dans ces cas, on parle de greffe gingivale déplacée coronale.